Mises en garde contre une sécheresse imminente
Le gaz de schiste ne sera lucratif pour l'Algérie que d'ici 2025
Chitour: Il faut dépêcher des ingénieurs aux Etats Unis pour importer une technologie propre
Le gouvernement Ouyahia a une fois de plus adopté le dossier du gaz de schiste comme l'une des plus importantes solutions pour faire face à la crise de pénurie de ressources financières du pays, après que ce projet a été gelé, il y a deux ans, après les contestations qui ont eu lieu dans le sud du pays. pendant, ce temps, des experts en questions énergétiques appellent à adopter des technologies modernes amies de l'environnement, tels qu'est le cas au Etats-Unis et en Chine et qui sont en mesure d'augmenter les revenus du trésor public d'ici 2020 et 2025.
Le premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé, après avoir donné le feu vert à l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste comme l'une des solutions efficientes pour faire face à la crise économique, que la loi actuelle sur les hydrocarbures n'attire plus les investisseurs étrangers et qu'il faut la réviser en toute quiétude sans surenchères politiques et en prenant en considération les enjeux économiques actuels.
Par ailleurs, l'expert dans les questions économiques et énergétiques, Abderrahmane Mebtoul a indiqué à El Mihwar que le recours du gouvernement une fois de plus à l'exploitation du gaz de schiste come solution à la crise économique n'apportera pas de résultats et qu'il ne pourra apporter un plus aux revenus financiers de l'Algérie que d'ici 2020 jusqu'à 2025.
De son coté, l'expert en question d'énergie et directeur du laboratoire des énergies renouvelables, le professeur Chems-Eddine Chitour a critiqué le recours du gouvernement à l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste et indiqué que la Sonatrach devrait étudier et examiner ce projets par ses différents aspects. il n'a également pas manqué d'appeler la société national des hydrocarbures à former une génération d'ingénieurs compétents en envoyant une mission aux Etats-Unis afin qu'elle puisse transférer en Algérie, d'ici 3 à 5ans, une technologie propre qui ne nuit pas à l'environnement.
Par :Meriem Selmaoui