Des experts en économie au forum d’El Mihwar
Pas de grève des commerçants le 2 janvier prochain
Le président de l’association nationale des commerçants et artisans algériens El Hadj Tahar Boulenouar a affirmé l’information faisant état de la hausse des prix des produits en 2017 n’est qu’une rumeur véhiculée par les commerçants et importateurs pour commercialiser les produits avant l’entrée en vigueur de la LFC2017.
L’invité du forum d’El Mihwar a nié que les augmentations décrétées dans la loi de finances de 2017 soient importantes et que l’Algérie dispose d’un stock de produits qui tiendra jusqu’au printemps prochain et que ces augmentations ne sont pas justifiées.
Boulenouar a indiqué qu’une autre mesure sera prise afin de protéger le pouvoir d’achat des algériens en 2017 et qui consiste dans l’ouverture de l’ensemble des boutiques fermées. Cette mesure permettre, selon notre invité, de réduire la différence entre les prix du gros et ceux du détail et d’accélérer dans la création des unités de l’industrie alimentaire.
Boulenouar a, dans un autre contexte, nié qu’il y aura une grève des commerçants, le 2 janvier prochain et qu’il ne s’agit que d’une rumeur.
Pour sa part, l’expert en économie et président de l’Association Smaïl Lalmas, président de Algérie conseil export (ACE) a affirmé que les prix des produits augmenteront en 2017, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de finances. La taxe sur la valeur ajoutée augmentera également ainsi que les charges des services, à l’instar des transports.
Afin de maintenir la stabilité de ces dernières, l’expert en économie a indiqué que ces mesures doivent être prises afin de maintenir le pouvoir d’achat des consommateurs, notamment, l’organisation du marché, plus de maitrise des réseaux de distribution et d’exploitation sur les espaces commerciaux fermés depuis des années.
L’expert en économie s’est également étalé sur els grands défis auxquels d’attend l‘Algérie dans le domaine de l’exportation. Il est à noter que l’association en question a formulé plusieurs propositions au gouvernement pour participer au développement de ce domaine.