Aïn Defla: le futur hôpital ardemment attendu par les citoyens
Le futur hôpital de Aïn Defla, qui accueillera ses premiers patients courant 2017, est ardemment attendu par les citoyens pour lesquels son entrée en activité mettra fin au calvaire des déplacements vers les hôpitaux de la région. Une fois opérationnel, cet établissement de santé publique, dont les travaux de réalisation ont été lancés fin 2013, contribuera à résorber le déficit enregistré par la wilaya dans nombre de disciplines à l’instar notamment de l’anesthésie-réanimation, la radiologie, la cardiologie et la médecine interne, selon les responsables locaux du secteur. L’entrée en activité de cet hôpital, dont la réalisation a été confiée à une entreprise indienne (Shapoorji Pallonji), permettra également de diminuer la pression exercée sur l’établissement public hospitalier (EHP) Mekkour Hamou du chef-lieu de wilaya, vieillissant, ont-ils précisé. Une superficie de plus de 5 hectares a été consacrée au nouvel hôpital de Aïn Defla, situé à l’entrée Est de la ville, dont 3,3 réservés au bâti et plus de 2 autres consacrés notamment aux espaces verts. La nouvelle structure de santé comportera 19 blocs dont 6 RDC, 6 en R+2 et 7 en R+4 auxquels s’ajoutent 11 salles opératoires, selon les explications fournies par des responsables locaux. Trois (3) blocs opératoires dont un pour les urgences, 25 services, une salle de conférence et une bibliothèque figurent au sein de la construction."En sus des normes de sécurité dignes des grandes structures de santé, le futur hôpital de Aïn Defla s’emploiera à prendre en charge, avec la plus grande célérité, les besoins de santé des malades en alliant + humanisme et diligence des soins+", a affirmé le directeur local de la santé et de la population (DSP), Tayeb Mekki. "De nombreux spécialistes auxquels s’ajoute un grand nombre d’aides-soignants s’affaireront à mettre du baume au cœur des malades et à atténuer leurs souffrances", a-t-il assuré. Dans le but d’achever les travaux de réalisation de l’hôpital, une rallonge de 1,2 milliard DA a été demandée à la tutelle, un montant qui viendra s’ajouter à l’enveloppe financière initiale fixée, elle, à 3,89 milliard DA. "Dans le domaine de la construction, il y a parfois des travaux complémentaires à réaliser à l’image de ceux demandés par le CTC (contrôle technique des constructions) qui, pour des considérations de sécurité, recommande généralement de creuser plus bas, d’où la demande d’une enveloppe supplémentaire formulée à la tutelle", a justifié le DSP.